Le Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) 2024, prévu du 1er au 28 février 2025, pourrait se retrouver confronté à un changement majeur dans son organisation. Bien que le Kenya ait été choisi, aux côtés de l’Ouganda et de la Tanzanie, pour co-organiser l'événement, les récentes inspections des infrastructures sportives du pays révèlent des retards préoccupants, mettant en péril sa place en tant que pays hôte, a appris baoltimes de wiwsport.
En effet, selon le site sportif, une inspection menée par la Confédération Africaine de Football (CAF) a révélé des avancements insuffisants dans la construction et la rénovation des infrastructures clés. Parmi les sites principaux, le stade international de Kasarani, un des lieux emblématiques de la compétition, n'est achevé qu'à 71 %, tandis que le Nyayo National Stadium, qui devait également accueillir des matchs, n’en est qu’à 10 % de son achèvement. Ces progrès bien en deçà des attentes de la CAF mettent en lumière les défis auxquels le Kenya est confronté dans ses préparatifs.
La CAF, qui exige la finalisation complète de toutes les infrastructures avant le 31 décembre 2024, pourrait prendre des mesures sévères si ces délais ne sont pas respectés. En conséquence, la possibilité que le Kenya perde son statut de pays co-hôte devient de plus en plus réelle, indique la même source.
Pour pallier cette situation, des discussions ont déjà été engagées pour que le Rwanda vienne renforcer l’organisation aux côtés de l’Ouganda et de la Tanzanie. Cette option est envisagée dans un contexte où le Kenya est sommé de redoubler d'efforts pour respecter les normes de la CAF. En parallèle, le ministère des Sports kényan et la Fédération Kényane de Football sont attendus la semaine prochaine pour présenter un état des lieux détaillé des progrès effectués.
Le sort du Kenya en tant que co-hôte du CHAN 2024 repose désormais sur sa capacité à rattraper son retard et à répondre aux exigences de la CAF dans les délais impartis. Si le pays échoue à respecter ces conditions, il pourrait se voir écarté de l'événement, entraînant un bouleversement dans l’organisation de cette grande compétition continentale.
À quelques semaines de l'échéance, tous les regards sont désormais tournés vers les autorités sportives kényanes, qui devront prendre des mesures urgentes pour éviter une perte irréversible de leur rôle d'hôte.
baoltimesnews : Momo
