Après quatre jours d’intenses échanges à Diourbel, l’atelier sur les changements climatiques organisé par le Programme National de Développement Local (PNDL) et ses partenaires a tiré sa révérence. Les deux premiers jours ont été consacrés aux collectivités territoriales, tandis que les deux derniers ont rassemblé les acteurs du secteur éducatif, appelés à mieux comprendre les véritables enjeux liés aux mutations climatiques.
Alassane Ndiaye, inspecteur élémentaire à l’Inspection d’Académie de Diourbel, également chef du bureau pédagogique et de l’évaluation des enseignements apprentissages, chargé du cycle fondamental, a souligné la profondeur des réflexions menées : « Nous avons découvert que le changement climatique est une réalité. L’école doit jouer un rôle central de sensibilisation, d’information, et surtout d’intégration des questions climatiques dans les pratiques pédagogiques »,a -t-il affirmé.
Poursuivant son propos, l’inspecteur Ndiaye a insisté sur la nécessité de bâtir une école “éco-compétente” : « C’est-à-dire une école résiliente, préparée aux défis climatiques, aussi bien sur les plans infrastructurels, curriculaires que pratiques. Il s’agit d’un ensemble d’éléments interconnectés pour faire face efficacement aux changements », a-t-il ajouté .
Dans le même esprit, le Colonel Babacar Dia, coordonnateur du projet “Suppression des obstacles entravant l’accès des collectivités territoriales au financement climatique”, logé au sein du PNDL, a rappelé l’objectif principal de l’atelier : '' faire comprendre les enjeux du changement climatique afin que chaque acteur sache son rôle.
La jeunesse n’a pas été en reste. Mame Saye Diop, présidente du gouvernement scolaire et représentante des élèves durant les deux jours consacrés à l’éducation, a salué la pertinence des échanges : « Nous sommes très satisfaits d’y avoir participé. Je vais m’atteler à transmettre ces informations aux autres élèves, mais aussi dans nos quartiers »,a -t-elle déclaré avec enthousiasme.
Henry Mathieu Lo, président de l’association GAIA , partenaire du PNDL dans l’organisation de l’atelier , a, pour sa part, lancé un appel vibrant à une prise de conscience collective : « Il faut apprendre à se développer autrement, en changeant nos comportements face aux défis du climat »,a -t-il martelé.
Ainsi s’est achevé à Diourbel cet atelier riche en enseignements, où les acteurs de l’éducation ont pris l’engagement d’intégrer la lutte contre les changements climatiques au cœur de la formation des générations futures.
baoltimesnews : Aicha Diop
