La colère gronde. Dans une sortie au vitriol, Moussa Diaw Dieng s’en est pris frontalement à la ministre des Sports, dénonçant ce qu’il qualifie d’« incohérence grave » et de « manque de respect pour le peuple souverain ». En cause : une décision administrative mettant fin aux activités de vacances sur l’ensemble du territoire national, suivie , selon lui, d’un acte officiel qui contredit ouvertement cette même décision.
« Ce pays est devenu officiellement une farce, un cirque ! » lance d’emblée Moussa Diaw Dieng, visiblement outré. Pour lui, la fermeture des activités de vacances fixée par arrêté au 15 octobre 2025, décision à portée nationale et juridiquement contraignante, aurait dû s’imposer à tous, autorités comprises.
Or, l’indignation atteint son paroxysme lorsqu’il rappelle que la même ministre a présidé la finale d’un tournoi de Navétane le samedi 14 décembre 2025. Un acte qu’il considère comme une violation flagrante des règles édictées par l’État lui-même.
« Quelle incohérence ! Quel manque de respect pour le peuple souverain ! » martèle-t-il.
Au-delà de la contradiction administrative, Moussa Diaw Dieng alerte sur un danger plus profond : celui de l’érosion de l’État de droit. Selon lui, lorsque les autorités sont les premières à ne pas respecter leurs propres décisions, c’est l’ensemble de la République qui vacille.
« Quand les autorités violent elles-mêmes les lois et règles de la République, les Sénégalais sont exposés à une violence d’État et à une insécurité juridique », avertit-il, dénonçant une gouvernance qu’il juge arbitraire et déconnectée des principes fondamentaux de la légalité.
Son propos, empreint d’amertume, se conclut par un message lourd de sens :
« Dommage pour mon peuple, ce vaillant peuple. »
Une sortie qui résonne comme un cri d’alarme et relance le débat sur la cohérence de l’action publique, la responsabilité des dirigeants et le respect des décisions administratives dans un État qui se veut démocratique.
baoltimesnews : Momo
