
L'espoir né de l'élection du duo Diomaye-Sonko incarne le maitre mot de la rupture. Il traduit un nouveau paradigme fondamentalement basé sur la vérité, la rectitude( Jub) et la bonne gouvernance( Jubbal). Le modus operandi de ces derniers nécessite un redressement( jubanti) objectif, planifié, bien ficelé, soutenable et performant.
L' exercice de vérité amorcé par le régime décèle des manquements gravissimes dans la gestion des affaires publiques, pis, un crime économique sans précédent. Le signal hyper-rouge danger de notre économie ne saurait être ignoré par les populations à qui nous sommes redevables. On a comme l'impression que cette même population qui a opté pour le changement semble être nostalgique d'un orchestre malsain aux seules fin de faire circuler l'argent dans une manipulation et un maquillage sans foi ni loi.
C'est pourquoi il faut s'interroger sur la sociopsychologie des Sénégalais. Veut-on vraiment le changement?
Veut-on réellement le " JUB, JUBBAL, JUBBANTI"?
Je crois que ces interrogations trouveront leur réponse dans l'attitude d'accompagnement du peuple face à ce plan de redressement.
Ce n'est pas d'une baguette magique que les germes économiques du "JUBBANTI" prennent formes en quinze mois. Nous ne sommes pas élu pour un remaquillage des attitudes libérales et socialistes héritées de Senghor, Diouf, Wade et Sall. C'est plutôt une souveraineté ( non autarcique ) basée sur un paradigme endogène. Le socle de celui-ci repose sur les ressources domestiques( Appel à Epargne Public, finanancements halal tels que le Soucoup et le Waqf), une fiscalité souple et élargie, les compétences internes, des partenariats gagnant-gagnants,de l' équité et la protection sociales, entre autres.
Alors la rupture interpelle la sociopsychologie à l'allure de résultats magiques et sans délai. Les jalons pour une solution durable profile un nouveau regard de l'Etat. Il s'agit dorénavant de cultiver le rapprochement et l'échange constant entre les deux. Gouvernants et gouvernés ont besoin de s'approprier des réformes et des solutions proposées et partagées en battant en brèche l'idée d'un Etat Providence qui doit tout faire.
La nouvelle donne du tandem exige des actions pour le peuple et avec le peuple. Franchement, le populisme n'a guère sa place dans ce plan de redressement. Seulement, le concret dominera le temps de chaque action du gouvernement au chevet des priorités portées par la population.
Au demeurant, il nous faut de la rigueur, la scélérité, l'engagement citoyen pour co-construire une économie endogène et soutenue.
La synergie des forces de tout un chacun devra se conjuguer en vue de une image rayonnante du Sénégal tant rêvé, tant chéri.
Voilà, l'espoir demeure grandiose mais le chantier novateur d'un Sénégal prospère, souverain et juste est l'affaire de tous.
Fall Oumar, responsable JPS, Chargé de com PASTEF Diourbel