Diomaye marque la fracture en posant un acte d’une haute portée politique

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La décision du président Bassirou Diomaye Faye de retirer Aïda Mbodj de la tête de la Coalition Diomaye continue de faire réagir. Dans la région de Diourbel, un jeune responsable politique de l’opposition, interrogé par BaolTimes, estime que ce geste traduit une rupture profonde au sein du camp présidentiel.

« Diomaye marque la fracture en posant cet acte d’une haute portée politique », déclare-t-il, visiblement convaincu que le chef de l’État vient d’envoyer un signal fort à ses alliés comme à ses adversaires.

Selon lui, cette décision ne relève pas d’un simple réaménagement stratégique, mais d’une volonté claire de reprendre le contrôle du pouvoir politique au sein même de la coalition. « Aïda Mbodj est un pion de Sonko qui bloque et sabote le seul appareil politique que détient Diomaye. Le président règle ce blocus et attaque indirectement l’affaire Sonko, qui risque lui aussi de recevoir sa part du gâteau », ajoute-t-il, dans une allusion à une possible redistribution des rapports de force entre les deux leaders du projet souverainiste.

Cette sortie illustre les tensions sous-jacentes qui traversent la majorité. Si le président Faye justifie sa décision par la nécessité de “restructurer” la coalition, plusieurs observateurs y voient un acte d’émancipation vis-à-vis d’Ousmane Sonko, figure tutélaire du mouvement PASTEF.

Entre stratégie d’affirmation et fracture politique, le chef de l’État semble désormais déterminé à tracer sa propre voie , quitte à bousculer les équilibres internes de la coalition qui l’a porté au pouvoir.

baoltimesnews : Thom D 

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