Diourbel, vendredi 27 juin – par Aïcha Diop (Baol Times News)
Ce vendredi, un atelier de restitution s’est tenu à Diourbel, dans un hôtel de la commune, afin d’évaluer les résultats du projet pilote de la police de l’assainissement, une initiative visant à renforcer le respect des normes d’hygiène. L’objectif était d’analyser les manquements constatés sur le terrain et de formuler des recommandations fortes avec l’ensemble des acteurs concernés.
Le préfet Abdou Khadre Diop a dressé un constat alarmant : des règles de construction sciemment contournées. « Dans la demande, les installations sont prévues à l’intérieur des concessions. Mais au moment de la réalisation, elles sont déplacées dans la rue, au mépris du cadre de vie », a-t-il dénoncé, évoquant également d’autres infractions graves observées sur le terrain.
Des avancées notées, mais des défis à relever
Malgré ce constat sévère, les chiffres laissent entrevoir une lueur d’espoir. Sur 100 maisons visitées, 96 sont désormais conformes aux exigences d’assainissement. Une amélioration notable saluée par le préfet : « Nous pouvons noter une nette progression. »
Mais pas question de baisser la garde. Le préfet a exhorté les services d’hygiène à passer à l’action, en appliquant des sanctions dissuasives contre les récalcitrants .
Toutefois, le préfet reconnaît que certains manquements sont liés à la précarité. Il a ainsi invité la municipalité, la Direction de l’assainissement, et les partenaires techniques à réfléchir à des mécanismes d’accompagnement pour aider les familles les plus vulnérables à améliorer leurs installations.
baoltimesnews: Aicha Diop
