L’Association des Jeunes Lutteurs du Sénégal (AJLS) n’est pas en phase avec le Gouverneur de Dakar qui a décidé de suspendre les combats de lutte jusqu’à nouvel ordre, à cause de l’arrivée de la troisième vague de Covid-19. Pour exprimer son désaccord contre cette mesure de l’autorité administrative, cette structure a tenu une conférence de presse, dimanche.
« On n’a plus entendu les autorités depuis qu’elles ont pris la décision d’arrêter les combats de lutte. C’est ce mutisme que l’on n’arrive toujours pas à comprendre », se désole le président de l’AJLS, Mobil 2. Avant de poursuivre : « Il faut que l’Etat fasse quelque chose pour décanter la situation. Les jeunes lutteurs sont des responsables, des soutiens de familles. Ils se trouvent tous en chômage, après l’arrêt des combats, à cause de l’épidémie de Covid-19.
A part la lutte, ils n’ont pas d’autres activités. Ils misent tous sur la discipline pour supporter les charges et subvenir aux besoins de leurs familles », fait savoir le pensionnaire de l’écurie Grand-Yoff Mbollo.
Eu égard à leur situation de chômeurs, les jeunes lutteurs exigent la reprise immédiate des combats de lutte. « Il faut que l’on rouvre les portes de l’arène. on ne peut pas rester là à croiser les bras, sans rien faire? Seule la lutte a été arrêtée par les autorités. Toutes les autres activités sont en train de se tenir, présentement ».
Toutefois, les jeunes lutteurs soutiennent qu’ils vont faire entendre Si l’Etat du Sénégal ne fait rien pour régler leur situation : « Si l’Etat ne réagit pas, on descendra dans les rues pour exiger la reprise immédiate des combats de lutte, parc que l’on n’a pas d’autres solutions. Les autorités n’ont arrêté que la discipline de la lutte dans ce pays. Toutes les autres disciplines sont en train de se dérouler ».
wiwsport
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