Le gouvernement de Guinée équatoriale a passé un contrat avec la société chinoise Huawei pour installer un système de vidéosurveillance dans les ministères et tribunaux du pays, a annoncé jeudi la télévision d'Etat TVGE.
Cette décision intervient à la suite de la fuite et la diffusion virale de plusieurs dizaines de sextapes de Baltasar Ébang Engonga alias "Bello", le directeur de l'Agence nationale d'investigation financière ANIF, qui filmait ses ébats, dans son bureau au ministère des Finances, dans les toilettes du tribunal ou ailleurs.
L'objectif de la vidéosurveillance est d'améliorer la sécurité nationale et de garantir la protection des mineurs dans le pays, ce qui constitue une préoccupation croissante de la population, selon la télévision.
La première phase du projet, prévu sur un an et demi, sera réalisée dans les deux principales villes, Malabo la capitale et Bata la capitale économique.
Les sextapes de Baltasar Ebang Engonga ont suscité un buzz international sur les réseaux sociaux, avec des cascades de commentaires, memes, de parodies, de chansons et de concours de danses.
Le haut fonctionnaire apparenté au chef de l'Etat a depuis été démis de ses fonctions par décret présidentiel et attend en prison son procès après des accusations de détournements de fonds publics.
Les sextapes tournées à des dates inconnues dans différents lieux et avec différentes partenaires, dont des épouses de dignitaires locaux, ont fuité sur les réseaux sociaux alors qu'il se trouvait en détention préventive à la prison Black Beach de Malabo.
DAKARACTU