
Le transport urbain connaît un véritable chamboulement. Les bus Tatas, jadis actifs dans la commune, ont déserté les circuits. En cause : la pression des motos "thiak thiak", omniprésentes.
« Partout où nous allons, les thiak thiak nous suivent », a confié un membre du regroupement des chauffeurs de Diourbel, lors d’une réunion sur la réorganisation du secteur.
Omar Diop, transporteur, déplore la situation : « On leur a laissé la commune, mais ils nous suivent même dans les autres localités, transportant parfois jusqu’à 12 personnes. Ce n’est ni sûr, ni légal. »
Face au désordre ambiant, les acteurs du transport appellent à une réglementation urgente. Une meilleure répartition des zones entre bus, motos "Jakarta" et autres véhicules est jugée essentielle pour sécuriser et structurer la mobilité à Diourbel.
baoltimesnews : Fasidy