Lire la vidéo sur BaolTimesTv : https://youtu.be/E4dSqYJbT6k
Le ministre de l'urbanisme, de l’aménagement des territoires et des collectivités territoriales , Moussa Balla Fofana, a apporté des éclaircissements importants suite aux déclarations du Syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales. Dans une interview accordée à la presse ce jeudi, le ministre a tenu à préciser que le ministère qu’il dirige n’est pas l’employeur des travailleurs des collectivités locales, mais que cette responsabilité revient directement aux maires des municipalités.
Le ministère travaille étroitement avec l'intersyndicale, composée de cinq syndicats. Selon Moussa Balla Fofana, depuis plusieurs mois, soulignant qu'ils ont eu de nombreuses rencontres .
"Nous avons travaillé avec eux pendant sept mois. L’intersyndicale a été la première entité que j’ai reçue en audience en tant que ministre. Nous avons eu plusieurs rencontres et même avant les élections législatives, nous avons échangé pour lever le mot d’ordre de grève", a expliqué Moussa Balla Fofana, insistant sur l’engagement du ministère à dialoguer .
Le ministre a ensuite mis en lumière un point fondamental concernant la gestion des ressources humaines au niveau local : "Le ministère n'est pas l'employeur des travailleurs des collectivités territoriales, ce sont les maires qui sont les véritables employeurs".
Il a également rappelé que près de 16 000 personnes ont été recrutées par les municipalités ces dernières années, ce qui représente une masse salariale importante. "Quand on fait la comptabilité, ces recrutements coûtent environ 61 milliards de francs CFA", a précisé le ministre, soulignant que son ministère est en train de trouver des solutions pour toutes ces questions.
Moussa Balla Fofana a ajouté qu'il avait fait un compte rendu détaillé à l’autorité , et que cette dernière avait approuvé les propositions qu'il avait soumises pour résoudre les problèmes.
Selon lui, la prochaine étape consiste à "s'asseoir avec les maires", qui, en tant qu’employeurs , devront être impliqués dans le processus de résolution des problèmes soulevés par les travailleurs.
Le ministre a conclu en réaffirmant la disponibilité du ministère. "Notre porte est toujours ouverte", a-t-il déclaré.