
Le dimanche 25 mai 2025, un immeuble de trois étages s’est effondré à Guédé, causant la mort de onze personnes et faisant plusieurs blessés graves. Ce drame bouleverse profondément la nation et met en lumière, avec douleur, les graves manquements en matière de sécurité des bâtiments, déplore Matar Sène, Délégué général à la Protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSN) et coordonnateur communal de PASTEF à Diourbel.
Selon lui, au-delà de la tragédie humaine, cet événement souligne l’urgence de renforcer les contrôles techniques, de veiller au strict respect des normes de construction, et de sensibiliser toutes les parties prenantes – citoyens, professionnels et autorités – à la culture de la prévention.
Les enquêtes en cours devront permettre d’établir les causes précises de l’effondrement : défaillances structurelles, négligences ou fautes humaines. En attendant, la prudence doit guider toute reconstruction, avec des mesures rigoureuses et durables pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.
La communauté de Touba, profondément meurtrie, attend des réponses fortes : amélioration des infrastructures, dispositifs de sécurité renforcés, et formation des populations à la gestion des situations d’urgence. L’État est ainsi interpellé pour agir de manière concrète et efficace.
Pour Matar Sène, ce drame constitue un véritable signal d’alarme. Il engage chacun d’entre nous à œuvrer collectivement à la construction d’un avenir plus sûr, fondé sur l’unité, la solidarité et la vigilance.
baoltimesnews : M.S