Le Directeur général de la SOGIP, Damé Mbodji, a opposé une fin de non-recevoir à la demande du promoteur de lutte Aziz Ndiaye, qui ambitionnait d’organiser le combat très attendu entre Balla Gaye 2 et Siteu, initialement prévu le 25 juillet, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio.
Pas de lutte au Stade Abdoulaye Wade. Dame Mbodji a décidé de mettre fin aux espoirs du promoteur Aziz Ndiaye d’organiser le combat au stade. Le directeur de la SOGIP (Société de Gestion des Infrastructures publiques des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose) a expliqué les raisons de cette décision catégorique. « Le stade Abdoulaye Wade ne sera pas loué à Aziz Ndiaye, ni à d’autres fins liées au monde de la lutte. Je suis ferme sur ce point. Vous avez vu les récents problèmes, notamment avec le Jaraaf, qui a dû jouer ses matchs à huis clos après des incidents causés par des étrangers. Imaginez les dégâts si nous accueillons des événements de lutte : ils pourraient s’élever à des centaines de millions », a-t-il déclaré. Il a également rappelé que le stade, avec ses installations en verre et sa pelouse hybride, nécessite un entretien minutieux, coûteux et constant. Toute dégradation pourrait entraîner des frais exorbitants. « Le stade est fragile. C’est un équipement de dernière génération qui doit être préservé. Si des dégâts surviennent après un événement de lutte, qui en assumera la responsabilité ? Je ne prendrai aucun risque. Les coûts de réparation seraient astronomiques. Vous voulez que je prenne ce risque pour faire plaisir au monde de la lutte, alors que nos Lions doivent jouer ici ? C’est hors de question. »
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