La commune de Diourbel a abrité la célébration de la journée de l’AVC (Accident vasculaire Cérébral), ce samedi 29 octobre 2022. Une occasion de sensibiliser un grand public mais aussi de former des médecins par rapport à cette maladie qui gagne du terrain.
‘’ Nous avons formé une dizaine de médecins venus de Diourbel et de Touba pour qu’ils puissent être des relais. Vraiment, nous sommes très satisfaits de ces activités ‘’ magnifie Dr Magnik Bakhoum , neurologue et président de l’association soutient et patients familles victimes de l’AVC du Sénégal.
Ce dernier rappelle que la maladie est fréquente et grave parce que le patient peut décéder des suites d’un AVC ou il peut perdre en autonomie c'est -à -dire perdre l'usage de son bras, de sa jambe et être handicapé parfois même à vie.
Interpellé sur les chiffres, le neurologue répond : « Pour le moment, on n’a pas de chiffres exacts. Nous avons des données hospitalières et non nationales. Mais, le ministère travaille dans un plan qui s’appelle plan d’une accéléré de lutte contre les maladies non transmissibles dont l’AVC occupe une partie importante, où il y aura des activités, prendre des données au niveau du Sénégal, des activités aussi de formation des médicaux et paramédicaux. Nous espérons que ce plan va durer deux ans’’ renseigne Dr Bakhoum.
Se poursuivant, notre interlocuteur révèle qu' : ‘’ Une sur 2 personnes hospitalisées au service de neurologie sont victimes d’AVC. C’est d’ailleurs la première cause de décès au service neurologie. Au moins si on prend les AVC , un patient sur 3 décède des suites de la maladie. La neuro-réanimation, la probabilité de décès peut aller jusqu'à 80%’’.
Le président de l’association soutient - patients familles victimes de l’AVC du Sénégal explique que l’AVC peut affecter tous âges mais c’est plus fréquent au niveau du troisième âge. Néanmoins, Dr Bakhoum indique : ‘’ On remarque des patients moyen âgés: - de 45 ans, aussi on peut le retrouver chez les personnes plus jeunes, même c'est possible à la naissance '' affirme-t-il.
Egalement, le neurologue est revenu sur les difficultés de la prise en charge liée à l’organisation parce que :'' L'AVC, c’est une maladie qu’il faut traiter très rapidement'' a-t-il expliqué.
Avant de terminer sur le taux de décès des personnes hospitalisées au service neurologie de l' hôpital fann est estimé entre 25 à 30 % .
baoltimesnews- IB
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