Face au monument de la Renaissance Africaine, c’est sur le flanc sud d’une des deux collines volcaniques des Mamelles que doit sortir de terre la future usine de dessalement. La station de pompage et les tuyaux seront installés en contrebas, sur la plage.
Un investissement d’environ 137 milliards de francs CFA – l’équivalent de 210 millions d’euros - financé par un prêt de la JICA, la coopération japonaise, et mis en œuvre par la SONES, société nationale des eaux du Sénégal. Avec une capacité de production initiale de 50 000 m3 par jour, l’usine doit permettre d’en finir avec les pénuries chroniques, et de sécuriser l’approvisionnement en eau.
Un projet « complexe et inédit » et une « étape majeure dans la réalisation du Plan Sénégal Emergent », selon le président Macky Sall. Un projet qui ne fait pas l’unanimité : riverains, plagistes ou pêcheurs dénoncent un risque pour l’environnement, car le sel aspiré sera ensuite rejeté dans la mer. Et l’association SOS Littoral rappelle que le site du phare des Mamelles est un « patrimoine historique ».
Mais après des années de débats et de retards, le chantier est donc officiellement lancé. La mise en service de l’usine est prévue en 2025.
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