Leurs activités sont au stop ou presque au ralenti depuis la reprise des grèves. Ces vendeuses installées devant le cem ex cemt ne se frottent plus les mains et cela dure depuis presque une semaine.
Trouvées devant le portail du collège, aucun clients devant leurs tables ou buvettes, elles nous confient « Heureusement, aujourd’hui, nous avons préparé juste le petit déjeuner et en petite quantité pas comme les premiers jours où nous n’étions pas au courant qu’il y’aurait grève » a dit une vendeuse.
Une des leurs va plus loin : « A chaque fois qu’il ait grève, nous sommes confrontées à des pertes qui pourraient être évaluées jusqu’à hauteur de 60%. En temps normal, nous sommes là jusqu’à 14 heures mais maintenant à 9 heures l’école est désertée ».
Face à cette déficit de plus-value, elles lancent un appel aux autorités supérieures du pays pour qu'elles règlent définitivement le problème des enseignants afin de permettre aux élèves d’apprendre mais aussi aux vendeuses de tirer des profits afin de pouvoir subvenir convenablement aux problèmes de leurs familles..
baoltimesnews - Aicha Diop
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