Le Port de Dakar enregistre une baisse inquiétante des importations de biens, évaluées à 576,1 milliards en novembre 2024, soit un recul de 17,5 % par rapport à octobre. Selon les données publiées, plusieurs catégories de produits essentiels sont en nette diminution, ce qui soulève des préoccupations quant à l’impact économique à long terme.
Un repli significatif en novembre
Ce ne sont pas seulement les activités immobilières qui sont en recul. Les importations de biens enregistrent également une baisse notable, atteignant 576,1 milliards, soit un repli de 17,5 % (-122,2 milliards) par rapport à octobre.
Les principales catégories en baisse
La baisse des importations de biens est imputable, principalement, au recul des achats dans plusieurs catégories :
• Machines, appareils et moteurs (-47,9 milliards).
• Huiles brutes de pétrole (-32,6 milliards).
• Riz (-28,1 milliards).
• Véhicules, matériels de transport, pièces détachées automobiles (-7,9 milliards).
• Froment et méteil (-6,2 milliards).
En revanche, les achats de produits pharmaceutiques ont enregistré une légère hausse de 2,1 milliards.
Un recul marqué sur un an
En glissement annuel, les importations de biens ont reculé de 104,2 milliards pour s’établir à 576,1 milliards. Cette baisse s’explique notamment par :
• Une diminution des acquisitions de véhicules, matériels de transport, pièces détachées automobiles (-57,7 milliards).
• Un recul des achats de produits pétroliers finis (-35,9 milliards).
• Une réduction des importations de machines, appareils et moteurs (-16 milliards).
Cependant, le recul a été partiellement freiné par une augmentation des importations d’huiles brutes de pétrole de 51 milliards.
Tendance régionale au sein de l’UEMOA
Au sein de l’UEMOA, les importations de biens sont évaluées à 3,9 milliards en novembre 2024 contre 7,3 milliards le mois précédent. Elles représentent désormais 0,7 % de la valeur totale des importations de biens, soit un repli de 0,3 point de pourcentage par rapport à octobre.
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Si cette tendance se poursuit, elle pourrait impacter durablement la croissance économique du Sénégal et de la région. Une adaptation rapide des stratégies économiques sera cruciale pour limiter les effets de cette baisse.