À la veille du Nouvel An 2025, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision marquante en accordant la grâce à un total de 1 223 détenus à travers le pays, a annoncé le ministère de la Justice dans un communiqué officiel transmis à l'APS. Cette mesure symbolique intervient dans un contexte où la réinsertion sociale et la réconciliation occupent une place centrale dans l’agenda du gouvernement.
Les personnes graciées sont principalement des détenus jugés pour des infractions mineures, souvent considérées comme des "délinquants primaires". La grâce concerne également des individus âgés, des malades graves, ainsi que des mineurs, qui bénéficient ainsi d’une seconde chance pour réintégrer la société.
Une mesure de clémence en période festive
Dans le communiqué, le ministère précise que cette décision a été prise "conformément à la Constitution et à la tradition républicaine", dans un esprit de réconciliation et de solidarité, en cette période de fêtes marquée par l'espoir du renouveau. "Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, président de la République, a accordé sa grâce à mille deux cent vingt-trois (1 223) personnes condamnées pour diverses infractions et détenues dans les différents établissements pénitentiaires du pays", indique le texte officiel.
Un appel à la réinsertion et à la réconciliation
Cette initiative s’inscrit dans une politique plus large de réhabilitation et de réintégration des anciens détenus dans la société. Selon la même source, l’objectif de cette grâce est de donner aux bénéficiaires l’opportunité de renouer avec leurs familles et de se réinsérer de manière positive et productive. La grâce présidentielle est ainsi perçue comme un moyen d’encourager la réhabilitation des personnes condamnées, tout en leur offrant une chance de repartir sur de nouvelles bases.
Pour plusieurs observateurs, cette mesure va au-delà de la simple libération de détenus. Elle reflète également une volonté de promouvoir la réconciliation nationale et d'encourager les principes de justice sociale, en particulier pour les plus vulnérables au sein de la population carcérale.
La grâce présidentielle à l’aube du Nouvel An est un geste symbolique fort qui marque la volonté du président Faye de donner un message de clémence et de réconciliation, dans un contexte mondial où les politiques pénales sont de plus en plus tournées vers la réinsertion et la réduction des peines de prison. Cette décision s'inscrit également dans la continuité des actions précédentes du gouvernement en matière de réforme du système pénitentiaire et de gestion des droits des détenus.
En offrant une nouvelle chance à plus de 1 200 détenus, Bassirou Diomaye Faye souligne son engagement à poursuivre une gouvernance axée sur la justice et l’humanité, tout en renforçant les liens entre l'État et ses citoyens.
baoltimesnews : Thales Ndiaye