La question de la gestion du patrimoine de l’État et de l’opacité des transactions foncières refait surface. Lors de la DPG , Sonko a mis en lumière ce qu’il qualifie de "scandale" lié à la vente de la villa de fonction destinée au président de l’Assemblée nationale. Selon lui, cette propriété, d’une superficie de plus de 4 000 mètres carrés située à Fann, a été vendue à hauteur de 300 millions de francs CFA.
Une transaction douteuse ?
L’opposant a souligné que la vente de tout bien appartenant à l’État, notamment les propriétés bâties, doit nécessairement passer par l’Assemblée nationale, conformément aux exigences de la loi. Cependant, dans ce cas précis, il semble que cette règle n'ait pas été respectée, ce qui a conduit à une vente opaque et controversée. Ousmane Sonko s’interroge : « Est-ce que vous étiez au courant ? » Il en profite également pour dénoncer ce qu’il appelle la gestion opaque des terres et autres biens de l’État, notamment ceux du littoral et de l’ancien aéroport de Dakar.
Un système d'enrichissement personnel dénoncé
Poussant son argumentation plus loin, Sonko affirme que des personnalités, y compris des députés, ont profité de ces ventes douteuses pour acquérir des parcelles à des prix dérisoires. Selon lui, certains de ces élus se seraient retrouvés avec jusqu’à 100 parcelles, ce qui soulève des questions sur l’éthique et la transparence des décisions prises.
Le Premier ministre a réagi à ces accusations en promettant des mesures pour mettre fin à ce genre de pratiques et restaurer l’intégrité des institutions. Selon lui, des réformes seront mises en place pour assurer une meilleure gestion des ressources foncières et éviter de telles dérives à l’avenir.
baoltimesnews : Thom D