Un atelier de vulgarisation de la nouvelle réglementation sur les médicaments, les produits de santé et la pharmacie s'est tenu ce mercredi à la direction générale de la santé de Diourbel. Le directeur général de l'Agence Sénégalaise de Réglementation Pharmaceutique (ARP) a salué l'engagement des acteurs locaux dans l'amélioration du système de santé et du secteur pharmaceutique en particulier.
Dr. Alioune Ibnou Abou Talib Diouf, directeur général de l’ARP, a expliqué : « Conformément à la vision de Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, notre pays vise à rendre les médicaments plus accessibles en termes de coût, de qualité et de disponibilité géographique. Il s'agit de répondre aux besoins pressants de la population. Pour ce faire, le gouvernement a mis en place des réformes stratégiques visant à atteindre la souveraineté pharmaceutique d'ici 2035. Cela passera par le renforcement de la production industrielle de médicaments et d'autres produits de santé. »
Cet objectif ambitieux s'inscrit dans une démarche globale de création d'un cadre juridique et institutionnel solide, conforme aux orientations nationales, aux normes internationales et aux exigences des organisations comme l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l'Union Africaine (UA).
L'Agence Sénégalaise de Réglementation Pharmaceutique, créée en 2022 par décret, s'inscrit dans cette dynamique. En effet, cette structure, régie par la loi de 2023 sur les médicaments, vise à encadrer le secteur pharmaceutique tout en adaptant les règles de fonctionnement aux défis actuels.
« Nous devons vulgariser cette réglementation auprès de tous les acteurs : techniciens, professionnels, acteurs sociaux et consommateurs, afin qu'il y ait une compréhension commune de cette volonté politique. Il est essentiel que toutes les parties prenantes s'approprient ces nouvelles dispositions », a précisé le directeur général de l’ARP.
Il a également souligné que l'application rigoureuse de cette réglementation est une question de justice sociale. « Il est impératif de rendre le secteur pharmaceutique plus attractif, compétitif et résilient face aux menaces liées à la circulation de produits médicaux de qualité inférieure ou falsifiés, et face aux défis de santé publique. Nous sommes ici pour recueillir vos avis et clarifier les textes de cette réglementation », a-t-il conclu.
Cet atelier marque une étape importante dans l'ambition du Sénégal de devenir un acteur majeur dans la production et la distribution de médicaments de qualité, tout en assurant l'accès équitable à la santé pour tous.
baoltimesnews : Thales Ndiaye
- Se connecter ou s'inscrire pour poster un commentaire