Par Alioune fall acteur de la société civile , Point focal budgit Diourbel , Coordinateur Union régionale UNSAS Diourbel
Depuis plusieurs années, la société civile du département de Diourbel observe avec regret une pratique profondément discriminatoire dans le processus de convocation et de sélection des organisations et acteurs impliqués dans les activités administratives. Il apparaît qu’une personne, bien introduite dans le circuit administratif, se permet régulièrement d’influencer les autorités en leur soufflant sélectivement des noms, au détriment des véritables acteurs reconnus, représentatifs et légitimes.
Cette manière de procéder, devenue presque coutumière à Diourbel, crée un climat malsain, entretient des frustrations inutiles et fragilise la cohésion entre organisations qui œuvrent pourtant quotidiennement pour l’intérêt général. Elle est également à l’origine de nombreuses divisions constatées dans plusieurs secteurs d’intervention, où certains acteurs se sentent marginalisés ou écartés sans aucune justification objective.
Nous rappelons que la société civile est un pilier essentiel de la gouvernance locale, de la transparence et du développement. Toute tentative visant à manipuler sa représentativité ou à instrumentaliser le choix de ses membres porte atteinte non seulement à son intégrité, mais également à l’efficacité des actions menées en partenariat avec l’État et les collectivités territoriales.
Il urge aujourd’hui de mettre fin à ces pratiques sélectives et subjectives. À maintes reprises, l’autorité compétente a été informée de ces dérives, sans que des mesures correctives durables ne soient prises. Nous réitérons une nouvelle fois notre appel à plus de transparence, d’équité et d’inclusivité dans la sélection des organisations et personnalités représentatives.
Cette fois-ci, nous avisons clairement : la société civile ne saurait continuer à être utilisée comme un instrument personnel ou partisan. Nous exigeons un cadre impartial où chaque organisation reconnue, active et légitime est invitée selon des critères clairs, objectifs et respectueux des principes de bonne gouvernance.
Notre engagement demeure intact. Mais notre silence ne doit plus être interprété comme une acceptation tacite de pratiques qui nuisent à la crédibilité de tout un secteur. Il est temps de corriger, de rétablir l’équité et de restaurer la confiance.