Sept syndicats majeurs du secteur éducatif ont décidé d'agir de concert pour faire entendre leurs revendications. Le CUSEMS/A, le SADEF, l’UDEN, le SYNDELS/CNTLS, l’UES, le SYNDELS/O et la CIS ont annoncé une paralysie du système éducatif public à travers une grève générale de 48 heures, débutant ce jeudi.
Les motifs de leur action sont clairs : ces syndicats exigent la tenue de l'élection présidentielle avant le 2 avril, la libération immédiate d'une dizaine d'enseignants détenus pour ce qu'ils qualifient de « raisons bassement politiciennes », ainsi que le strict respect des accords précédemment conclus avec le gouvernement.
Dans un communiqué relayé par le journal L’AS, les représentants syndicaux appellent tous les enseignants à se joindre massivement à cette action les jeudi 29 février et vendredi 1er mars. Cette mobilisation vise à mettre en lumière les préoccupations sérieuses des enseignants et à exiger des réponses concrètes de la part des autorités gouvernementales.
Cette décision de grève générale souligne les tensions croissantes dans le domaine de l'éducation au Sénégal et met en évidence les défis persistants auxquels sont confrontés les enseignants dans l'exercice de leurs fonctions. La participation massive à cette action démontre également l'unité et la détermination des syndicats à défendre les droits et les intérêts de la communauté éducative.
baoltimesnews : Aicha Diop
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