Lors de son intervention remarquée à l'ouverture du dialogue politique, Me El Hadj Diouf, candidat recalé à la présidentielle, a pris position avec vigueur contre les candidats ayant choisi de boycotter cet événement crucial pour l'avenir démocratique du Sénégal. Avec une conviction palpable, il a affirmé que ceux qui ont décliné l'invitation au dialogue ne recherchent pas la paix pour le pays.
"Le boycott de ce dialogue par certains candidats démontre leur manque d'engagement envers la stabilité et le progrès du Sénégal. La paix et la démocratie exigent le dialogue et la collaboration, et non l'isolement et la division", a déclaré Me El Hadj Diouf.
Le candidat recalé a également pris la défense du président Macky Sall, rejetant fermement les accusations selon lesquelles ce dernier agirait en dictateur. "Macky Sall est loin d'être un dictateur. Il a démontré son engagement envers la démocratie en invitant tous les acteurs politiques à ce dialogue, même ceux qui le critiquent", a-t-il affirmé.
Cependant, Me El Hadj Diouf n'a pas hésité à exprimer son désaccord concernant une possible amnistie pour les candidats absents du dialogue, arguant qu'ils n'ont pas répondu à l'appel du président. "Je ne suis pas favorable à l'amnistie, car ceux qui n'ont pas participé ne méritent pas ce privilège. Le respect de la constitution est primordial, et personne ne peut contourner cette date butoir du 2 avril", a-t-il souligné avec fermeté.
De plus, Me El Hadj Diouf a vivement critiqué les décisions du Conseil constitutionnel, affirmant qu'il a commis trop d'erreurs, notamment en excluant Karim Wade de la course présidentielle. "Karim Wade doit avoir le droit de se présenter à l'élection présidentielle. Le Conseil constitutionnel a commis une grave erreur en l'en empêchant. Nous devons corriger cette injustice", a-t-il martelé devant l'assemblée.
baoltimesnews : Thom D
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