Alors que le Conseil Syndical Départemental de Diourbel monte au créneau pour dénoncer une "confusion organisée" au sein du CUSEMS, le Secrétaire Général , Ndongo SARR, n’a pas tardé à répondre.
Joint par la rédaction de Baol Times, M. SARR balaie d’un revers de main les accusations portées contre lui et conteste même la tenue du Congrès évoqué par ses détracteurs.
"Il n’y a pas encore eu de congrès", affirme-t-il. "C’est un groupe de personnes qui veulent faire le forcing. Douze personnes n’étaient même pas présentes à ce soi-disant congrès."
Une réponse qui remet en question la légitimité de l’élection du nouveau Secrétaire Général, Aliou DIOUF, annoncée par le Conseil de Diourbel comme issue du 4ᵉ Congrès tenu le 29 septembre au CICES.
Mais ce n’est pas tout. Concernant l’accusation grave de retrait frauduleux de 30 millions de francs CFA, M. SARR retourne la balle dans le camp de ses opposants :
"Celui qui se proclame aujourd’hui Secrétaire Général était le Trésorier. Il a disparu pendant plus de deux mois. Son adjoint a donc assuré l’intérim. Qu’il commence par expliquer cela."
Une manière de souligner les zones d’ombre dans la gestion financière du syndicat. Pour lui, ses détracteurs cherchent pourtant à lui imputer.
Malgré la tension, Ndongo SARR se dit ouvert à un véritable Congrès, mais uniquement "lorsque le Conseil dans son entièreté en prendra la décision". Une déclaration qui semble viser une volonté d’apaisement, tout en maintenant une ligne dure face à ce qu’il considère comme un coup de force minoritaire.
La crise au sein du CUSEMS semble désormais loin d’être une simple divergence de vues. Entre accusations croisées, bataille de légitimité et tensions internes, le syndicat enseignant vit l’un des moments les plus sensibles de son histoire récente. Une chose est sûre : l’unité syndicale est aujourd’hui mise à rude épreuve.
BAOLTIMESNEWS / M.S
