Dans une réaction ferme à la déclaration de la ministre de la Justice, Senghane Senghor, responsable des questions juridiques au sein de la RADHHO, a catégoriquement rejeté les propos d'Aissata Tall Sall, les qualifiant de position partisane et politique. Selon lui, la ministre semble parfois difficile à distinguer en tant que représentante du gouvernement ou en tant que militante engagée.
"Un détenu est une personne incarcérée pour des motifs politiques. Ainsi, nous dire qu'au Sénégal il n'y a pas de détenus politiques est tout simplement risible. Nos prisons regorgent de personnes emprisonnées pour avoir exprimé leurs idées ou pris des positions politiques", affirme-t-il.
Senghane fait référence à l'article 139 du code de procédure pénale, soulignant que son contenu indique clairement que certaines personnes sont détenues selon la volonté de l'exécutif. Il plaide ainsi en faveur de la libération de ces individus, estimant qu'ils devraient être libérés de prison conformément à la loi.
Cette prise de position de la RADHHO met en lumière les divergences persistantes sur la question des détenus politiques au Sénégal, soulevant des préoccupations quant au respect des droits fondamentaux et à l'indépendance du système judiciaire. La polémique entourant cette question souligne l'importance du dialogue et de la transparence dans le débat public sur les droits humains au pays.
baoltimesnews : Thom D
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