Rentrée scolaire à Diourbel : Le préfet tire la sonnette d’alarme sur l’état des écoles et appelle à une réforme en profondeur !

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À l’occasion du Comité Départemental de Développement (CDD) consacré à la rentrée scolaire, tenu à la salle de réunion de la préfecture de Diourbel ce jeudi, un constat glaçant a été dressé : de nombreuses écoles sont aujourd’hui dans un état de délabrement avancé, certaines menaçant même ruine. Face à cette situation critique, le préfet de Diourbel, Abdou Khadre Diop, a lancé un message fort et sans ambiguïté, appelant à des mesures urgentes et à une transformation structurelle de la gestion des ressources publiques.

« Il faut que les choses avancent beaucoup plus rapidement ! », a martelé le préfet, dénonçant les lourdeurs administratives qui freinent l'action publique. Selon lui, la décentralisation et la déconcentration doivent cesser d’être de simples slogans et se traduire concrètement sur le terrain par un transfert effectif des ressources et des responsabilités.

Des écoles qui tombent en ruine… et l’impossibilité d’agir localement

Le préfet n’a pas mâché ses mots : « Même pour faire une petite chose, il faut se référer au niveau central. C’est ce qui plombe tout ! », déplore-t-il. Il appelle à déconcentrer certains crédits et à réformer en profondeur le code des marchés publics afin de permettre aux services locaux d’agir avec efficacité et réactivité.

Selon lui, la territorialisation des politiques publiques ne peut être complète sans une territorialisation des ressources. Et dans le cas des établissements scolaires, l’urgence est réelle.

Un avertissement clair : « Nous allons fermer les écoles en ruine »

Face au danger imminent que représentent certaines infrastructures scolaires, Abdou Khadre Diop a été catégorique : « Si la protection civile estime que certaines écoles présentent un risque pour les élèves, nous allons les fermer. On ne peut pas prendre le risque de laisser des enfants dans des bâtiments qui menacent de s’effondrer. »

Il appelle à la responsabilité de tous car au-delà des procédures, c’est la sécurité et l’avenir des enfants qui est en jeu.

En résumé, Diourbel fait face à un parc scolaire vieillissant et dangereux.

Le préfet dénonce les lourdeurs du centralisme administratif. Il exige des réformes urgentes pour permettre une gestion locale des budgets. Et prévient : les écoles à risque seront fermées pour protéger les élèves.

Un cri d’alarme qui résonne bien au-delà de Diourbel, interpellant l’ensemble des acteurs de l’éducation et de la gouvernance locale. Car au final, ce sont les enfants du Sénégal qui paient le prix de l’inaction.

baoltimesnews : M.S

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