Le pays s'apprête à vivre des changements majeurs avec le limogeage du président de la Commission Nationale Électorale Autonome (CENA), Doudou NDIR, et l'annonce d'une journée d'école morte mardi prochain. Ces événements ont suscité un élan de réactions et de revendications au sein de la communauté éducative et politique du pays.
Suite au limogeage de Doudou NDIR, la CENA a annoncé l'arrivée de nouveaux leaders pour diriger l'instance électorale. Abdoulaye Sylla a été nommé président de la CENA, tandis que Ndary Touré prend la fonction de vice-président. Cette transition intervient dans un contexte tendu, marqué par des réclamations pour la transparence et la crédibilité des prochaines échéances électorales.
En parallèle, une journée d'école morte a été annoncée pour le mardi suivant, mobilisant les acteurs de l'éducation. Cette grève totale est organisée pour exiger le respect des engagements pris et la libération des enseignants actuellement détenus arbitrairement. Les syndicats CUSEMS et SAEMSS ont conjointement appelé à cette action de protestation afin de réclamer la libération des enseignants détenus et de mettre en lumière les difficultés rencontrées par les acteurs de l'éducation.
La mobilisation pour la libération des enseignants détenus est devenue un sujet central dans le débat public, attirant l'attention sur les conditions des éducateurs et leur droit à une liberté d'exercice sans entrave. La journée d'école morte apparaît ainsi comme un signal fort adressé aux autorités pour répondre aux revendications des syndicats enseignants.
Ces événements, le remaniement à la tête de la CENA et la mobilisation des enseignants, démontrent l'ampleur des défis auxquels le pays est confronté et la nécessité de réponses adéquates pour assurer un climat social serein et des élections transparentes et crédibles.
baoltimesnews : Thom D
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