La petite localité de Cambisouf, située à Diourbel, est au cœur d'une problématique alarmante liée à l'eau, qui suscite des inquiétudes croissantes. Le marigot de Cambisouf a été le témoin de trois tragédies mortelles au cours de cette année, avec trois décès par noyade enregistrés. Cette série d'incidents tragiques soulève une question fondamentale : l'eau, est-elle véritablement une source de vie ou de mort ?
Les habitants de Cambisouf et les autorités locales sont confrontés à un dilemme majeur. Le marigot, qui devrait symboliser la vie et la vitalité de la communauté, est devenu un lieu de tragédie, engloutissant des vies précieuses. Il est impératif de mettre en place des mesures d'aménagement pour empêcher l'accès des personnes à ces eaux dangereuses, afin de prévenir de futures noyades.
Un résident local a partagé lors d'un entretien avec Baoltimes qu'un projet d'aménagement avait été prévu par l'État, avec un budget de plus de 400 millions de francs CFA. Cependant, à ce jour, aucune mesure concrète n'a été mise en œuvre pour sécuriser le marigot et éviter de nouvelles tragédies.
L'inaction concernant cet aménagement vital soulève des préoccupations au sein de la communauté de Cambisouf. Les habitants espèrent que des mesures seront rapidement prises pour transformer l'eau en source de vie plutôt qu'en source de mort. Cette situation met en évidence la nécessité d'une action immédiate pour protéger les vies des citoyens et garantir que l'eau demeure un bien précieux et sûr pour tous. Baoltimes continuera de suivre cette affaire et de sensibiliser le public sur cette question cruciale.
baoltimesnews - Thales Ndiaye
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