Cette attaque intervient au moment où le régime militaire au pouvoir a accepté d’examiner une offre de médiation de l’Algérie pour une « solution politique » à la crise.
Un deuil national de trois jours a été décrété au Niger après la mort de vingt-neuf soldats dans une attaque djihadiste. L’assaut, « combinant l’utilisation d’engins explosifs improvisés et de véhicules kamikazes par plus d’une centaine de terroristes », a visé un détachement des forces de sécurité à Tabatol, près de la frontière avec le Mali, décrit un communiqué du ministère de la défense, publié dans la nuit du lundi 2 octobre au mardi 3 octobre.
« Le bilan provisoire de cette attaque est le suivant : côté ami, vingt-neuf soldats sont tombés en héros, deux ont été gravement blessés », poursuit le texte qui précise que « plusieurs dizaines de terroristes » ont été tués.
Le Niger continue de faire face à des violences djihadistes récurrentes. Il s’agit du plus lourd bilan depuis l’arrivée au pouvoir de la junte, qui avait notamment justifié son coup d’Etat du 26 juillet par la dégradation de la situation sécuritaire. A la mi-août, dix-sept soldats avaient été tués dans une attaque près de la frontière avec le Burkina Faso.
Le Monde fr
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