Quelques heures à peine après la validation de l’essentiel du texte par le Conseil constitutionnel, le chef de l’Etat a promulgué le texte. L’intersyndicale lui avait demandé « solennellement » de ne pas le faire. Lui veut tourner la page et envisage une prise de parole en début de semaine.
Ce vendredi 14 avril, Emmanuel Macron inspecte l’avancement du chantier de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame. Le chef-d’œuvre de l’architecture gothique aura bientôt les allures qu’il avait avant d’être, en partie, ravagé par les flammes en 2019. « Ça n’a jamais été facile mais nous avons triomphé de tous les obstacles », souffle au chef de l’Etat le général Jean-Louis Georgelin, chargé de cette restauration titanesque.
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« Que n’ai-je entendu il y a quatre ans quand j’ai dit qu’on allait le faire en cinq ans. Mais c’est quand on fixe un cap avec une ambition qu’on fait bouger », conclut le président de la République. « Ne rien lâcher, c’est ma devise », complète-t-il. Pour l’occasion, l’île de la Cité a été minutieusement quadrillée par un important dispositif de policiers et de CRS protégeant le chef de l’Etat de toute agression extérieure. Aucun véhicule, aucun quidam, aucun curieux n’est autorisé. Comme le symbole d’un pouvoir isolé, mais déterminé.
Quelques heures plus tard, dans la nuit de vendredi à samedi, Emmanuel Macron promulgait la loi sur la réforme des retraites qui, depuis trois mois, enflamme la rue. N’en déplaise à l’intersyndicale qui lui avait demandé « solennellement » de ne pas le faire. Pourquoi attendre ? Vendredi en fin de journée, le Conseil constitutionnel a validé le texte, permettant de reculer de 62 à 64 ans l’âge de départ à la retraite. De 9 heures à 16 heures, sans même s’accorder une « pause méridienne », nous a-t-on précisé, les locataires de la rue de Montpensier ont examiné la constitutionnalité du projet et vérifié « la sincérité et la clarté » des débats parlementaires.
Hormis six « cavaliers sociaux » détectés, obligeant le Conseil à censurer, notamment, l’index et le CDI seniors prévus pour aider les plus âgés à rester sur le marché du travail, le gouvernement réalise un quasi-sans-faute. Le référendum d’initiative partagée (RIP), sur
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