Face aux difficultés croissantes rencontrées par les photographes professionnels, Baoltimes a mené une enquête au sein de plusieurs laboratoires photo de la commune de Diourbel. L'objectif était de comprendre les causes qui menacent ce métier et provoquent une réduction alarmante des revenus des photographes.
"Le métier ne nourrit plus son homme comme avant avec l'arrivée des téléphones portables," témoignent certains professionnels du secteur. Autrefois lucratif, le métier de photographe semble aujourd'hui fragilisé par l'avancée rapide de la technologie. Les smartphones dotés de caméras performantes ont démocratisé la photographie, rendant chaque instant accessible à l'amateur.
Cependant, face à cette évolution technologique, les photographes professionnels estiment qu'il existe une solution unique pour préserver leur métier : "Les laborantins doivent arrêter de tirer les photos des amateurs, ou bien revoir à la hausse de manière excessive les prix de tirage pour les photos prises par des non-professionnels, c'est-à-dire celles capturées avec des téléphones. Cela permettrait aux professionnels, qui se consacrent entièrement à cet art, de continuer à vivre décemment de leur métier malgré la concurrence de l'amateurisme."
Cette proposition radicale vise à redonner de la valeur au travail des photographes professionnels en limitant l'accès facile et bon marché aux services de développement de photos pour les amateurs. Reste à savoir si cette solution pourra être mise en place et si elle permettra réellement de sauver le métier de la photographie à Diourbel et au-delà.
baoltimesnews : MTN
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