L’intervention se déroulait dans une zone connue pour abriter les djihadistes sahéliens affiliés à Al-Qaida et au groupe Etat islamique.
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https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/08/22/niger-douze-soldats-t…
Douze soldats nigériens ont été tués dimanche dans une embuscade de djihadistes présumés dans la région de Tillabéri, dans le sud-ouest du pays, a annoncé mardi 22 août la télévision nationale, Télé Sahel.
Une mission d’une opération antidjihadiste de la garde nationale « a été la cible d’une embuscade » dimanche en fin de journée dans la commune d’Anzourou, dans une zone fortement touchée par les violences de ces groupes armés, précise Télé Sahel.
« Douze de nos soldats » sont « tombés », a ajouté le média en précisant que « la riposte » de la garde nationale « a permis d’infliger une lourde perte à l’ennemi ».
La région de Tillabéri est située dans la zone dite des « trois frontières » (celles qui délimitent le Niger, le Burkina Faso et le Mali), un repaire pour les djihadistes sahéliens affiliés à Al-Qaida et au groupe Etat islamique. Depuis des années, cette partie du Niger est régulièrement visée par les assauts de ces groupes armés malgré le déploiement massif des forces antidjihadistes.
« Dégradation de la situation sécuritaire »
Le 15 août, au moins 17 soldats nigériens ont été tués, et 20 blessés dans une embuscade de djihadistes présumés dans le département de Torodi, près de la frontière avec le Burkina Faso, selon le ministère de la défense, avant que les militaires ne détruisent les motos des assaillants.
La « dégradation de la situation sécuritaire » au Niger a été l’un des principaux points mentionnés par les membres du régime militaire pour justifier leur coup d’Etat du 26 juillet, qui a renversé le président Mohamed Bazoum.
Selon l’ONG ACLED, qui répertorie les victimes des conflits à travers le monde, sur les six premiers mois de l’année 2023, les attaques sur les civils avaient baissé de 49 % par rapport aux six premiers mois de l’année 2022, et le nombre de morts de 16 %.
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