Mourtada Diarra, le cousin de Mme Paye, du nom du médecin-dentiste qui aurait tué ses trois enfants avant de se donner la mort, a réagi pour «rétablir la vérité» dans cette affaire.
«Le texte publié a été le deuxième choc subi par la famille, après celui de la découverte macabre. Nous ne ferons pas le procès d'un mort. (…) Seulement, les extraits de la lettre d’adieu publiés ont été le deuxième choc pour toute la famille. D’abord, il faut dire que nous ne réagissons pas pour répondre à un mort. Ce que nous voulons faire, c’est juste rétablir certains faits, surtout par rapport au jugement qu’il a porté sur la famille, sur le père et la mère de notre cousine Mme Paye», a-t-il fait savoir dans un entretien avec Emedia.
Il rappelle, dans la foulée, que le père de sa sœur est un cadre qui a fait un parcours exemplaire au sein de l’Administration. «Donc, dire qu’il a été un pauvre vendeur de poulets, ce n’est ne pas le connaître. D’ailleurs, après sa retraite, il s’était lancé dans le privé, notamment la commercialisation de poussins, de poulets, de canards venant d’Europe (Belgique, France…), sans oublier les pintades», a ajouté M. Diarra.
« Avant d’épouser M. Paye, qu’Allah ait pitié de son âme, notre sœur était déjà médecin généraliste qui avait déjà commencé à travailler pour se permettre de s’offrir sa propre voiture. Par la suite, elle a pu faire sa spécialisation pour devenir gynécologue. Donc, les jugements portés sur la famille de la dame, vraiment, nous ne pouvons pas dire que ce sont des jugements faux, parce que nous nous adressons à quelqu’un qui n’est plus là, mais nous tenons à rétablir la vérité», a-t-il précisé.
seneweb
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