Le 14 mai 2024, Ali Bongo et ses deux plus jeunes fils ont entamé une grève de la faim pour protester contre la « séquestration » et les « actes de torture » dont les membres de leur famille seraient victimes. Le même jour, un cabinet d’avocat parisien a déposé plainte devant le tribunal de Paris pour arrestation illégale, et séquestration aggravée par des actes de torture et de barbarie. Ce 21 mai, RFI vous révèle le contenu de cette plainte. Elle détaille notamment la façon dont l’ancienne famille au pouvoir serait traitée.
« Ils sont détenus au mépris de leurs droits les plus élémentaires, menacés et torturés avec des méthodes d’une cruauté indicible, dignes d’un autre temps. » Maître François Zimeray ne décolère pas lorsqu’il évoque le sort de la famille Bongo. « Même si on peut penser d’eux ce qu’on veut, ils ont les mêmes droits que les autres », insiste l’avocat parisien dont le cabinet a été mandaté pour déposer plainte contre X au tribunal judiciaire de Paris, au nom d’Ali et Sylvia Bongo ainsi que leurs enfants Noureddin et Jalil.
Le document révèle les mauvais traitements dont la famille aurait été victime. Des pressions à la fois physiques et psychologiques pour les dépouiller de tous leurs biens, comptes bancaires, sociétés, maisons, appartements, etc.
rfi
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