
À l'approche de la Tabaski, les chauffeurs de la région de Diourbel haussent le ton. Réunis autour de leurs représentants, ils demandent urgemment à l’État de réautoriser la circulation nocturne et de fixer les tarifs de transport pour éviter les tensions et désordres comme les années précédentes.
« Arrêter les voitures de 23 h à 5 h, alors que tout le monde repart en même temps, c’est risqué », alerte Tapha Ngom, président du regroupement de la gare routière de Bambey. Pour lui, ces restrictions, en pleine période de déplacements massifs, peuvent provoquer des accidents et des bousculades.
Même son de cloche chez Ndeuri Bèye, président régional et responsable de la gare routière de Diourbel, qui appelle l’État à fixer les tarifs au plus vite. Il rappelle que l’année dernière, les prix avaient été revus à la hausse (de 4 000 F à 5 000 ou 6 000 F) pour compenser les trajets retour effectués sans passagers, conformément aux recommandations de l’ex-ministre des Transports, El Malick Ndiaye. « Il faut encadrer cela à temps pour éviter les conflits entre chauffeurs et voyageurs », insiste-t-il.
En cette période de grande affluence, les chauffeurs attendent des mesures concrètes pour assurer un transport fluide, sûr et équitable.
baoltimesnews : Thales ndiaye