La première, c'est que de nombreux organes de presse locaux ne bénéficient pas des appuis ou subventions de l'État. Personnellement, j'en suis un exemple. Sous le régime de Macky Sall, j'ai déposé trois demandes pour bénéficier de l'appui à la presse, mais je n'ai jamais rien reçu.
La deuxième raison, c'est que les patrons de presse au niveau national n'ont jamais pris en compte les difficultés des organes de presse en région pour plaider en leur faveur.
Troisièmement, nous sommes d'accord avec le principe selon lequel les maisons de presse doivent payer des impôts. En effet, ceux qui bénéficient du soutien de l'État doivent, en retour, s'acquitter de leurs obligations fiscales. Cependant, nous appelons le gouvernement à leur accorder des allègements fiscaux.
Je profite également de cet entretien pour lancer un appel au nouveau régime, au Président Diomaye et à Ousmane Sonko, pour qu'ils initient des concertations avec la presse afin de trouver un terrain d'entente. De plus, je les invite à accorder plus de considération aux organes de presse locaux et à les soutenir, car ils jouent un rôle fondamental dans l'éducation, la sensibilisation et l'information de leur communauté.
baoltimesnews : Thom D
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