Andy Diouf et ses partenaires s ont craqué au bout des prolongations contre la Fiorentina (1-3). Les Italiens affronteront West Ham le 7 juin.
L’histoire s’écrit en peu de mots, mais avec beaucoup de sueur. Et elle ne rechigne pas sur un soupçon de réussite. C’est peut-être ce qui a manqué au FC Bâle jeudi. Il ne sera pas le premier club suisse à disputer une finale de Coupe d’Europe. Il aurait fallu pour cela maintenir l’avantage cumulé qu’il avait avant le match aller sur la Fiorentina. Jusqu’au bout du bout, soit au-delà de cette 129e minute fatale, avec ce but d’Antonin Barak. Ce seront les Italiens qui s’envoleront à Prague le 7 juin prochain pour cette finale de Conference League contre West Ham.
Bâle n’aura pourtant jamais été aussi près de cet accomplissement génial. Un temps, les Rhénans ont même pensé qu’ils avaient dans leurs rangs ce trait de magie. Cela a duré un peu moins de vingt minutes, après le but exceptionnel de Zeki Amdouni, son 7e de la saison dans la compétition. Le Genevois avait échappé à Milenkovic et, surtout, il s’était magnifiquement joué d’Igor Julio avant de terminer (54e).
Mais voilà, le petit coup de pouce qui aurait dû suffire à envoyer Bâle en République tchèque a plutôt souri à une Viola qui se faisait, il est vrai, bien pressante. Et Amdouni n’y peut pas grand-chose, mais c’est lui qui a renvoyé involontairement ce ballon dans les pieds de Nicolas Gonzalez (72e), pour inscrire ce deuxième but qui changeait tout.
Parce qu’à partir de là, il y avait un favori qui avait décidé de ne plus lâcher l’évidence, après avoir déjà perdu un premier avantage après l’ouverture du score de Gonzalez à la suite d’un corner (35e). Et ce, même s’il a dû parfois buter sur un Marwin Hitz en grande forme. Cela n’a pas suffi: la Fiorentina est en finale, et c’est peut-être le sens de l’histoire.
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