D. N dont le magasin se trouve aux Parcelles Assainies croyait être sur le point de conclure une vente. A la personne qui lui fait part de son souhait d’acheter une matraque électrique, il présente un échantillon. Après avoir scruté le produit, le «client» exhibe sa carte professionnelle. C’était un policier qui se faisait passer pour un acheteur.
D. N est sommé de présenter tout son stock. Il s’exécute et renseigne que les matraques électriques appartiennent à son oncle, qui l’emploie dans le magasin contre une rémunération mensuelle de 150 000 francs CFA.
Le jeune commerçant n’a pas manqué d’ajouter qu’il ignorait que la vente de cette arme de cinquième catégorie, sans autorisation, est interdite. Il a été remis en liberté.
Cueilli à son tour, Serigne Modou Diop reconnaît lors de son interrogatoire être le propriétaire des matraques électriques. Il confie aux policiers avoir passé sa commande via un site spécialisé dans le commerce de ces armes et d’autres matériels. La marchandise lui a été livrée dans son magasin aux Parcelles Assainies.
Invité à décliner le profil de ses clients, Serigne Modou Diop révèle qu’il s’agit souvent de vigiles. Comme son neveu D. N, il a ajouté qu’il ne savait pas que la vente de matraques électriques était soumise à une autorisation administrative.
Le mis en cause a été déféré au parquet pour vente illégale d’armes classées dans la cinquième catégorie, selon Libération, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi.
seneweb
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