Son médecin de l'hôpital San Raffaele, à Milan, a confirmé que le politicien de 85 ans avait été admis pour "des examens cliniques périodiques" prévus depuis un moment.
Silvio Berlusconi arrive à L'Aquila, en Italie, le 26 janvier 2019. (MANUEL ROMANO / NURPHOTO / AFP)
Silvio Berlusconi était de retour à l'hôpital, dimanche 23 janvier, pour des examens de "routine", a déclaré son porte-parole au lendemain du retrait du milliardaire de la course à la présidence de l'Italie. Son médecin de l'hôpital San Raffaele, à Milan, a confirmé que le politicien de 85 ans avait été admis pour "des examens cliniques périodiques" prévus depuis un moment. Un des alliés politiques de l'ancien Premier ministre, le leader du mouvement d'extrême droite La Ligue, a dit avoir eu un long entretien téléphonique avec lui. Selon Matteo Salvini, Silvio Berlusconi était "calme et bien portant".
L'ex-chef du gouvernement italien avait mené une campagne vigoureuse en coulisses pour l'élection présidentielle italienne, qui commence lundi 24 janvier au Parlement, mais il s'est finalement retiré samedi soir. Sa candidature avait peu de chance d'aboutir, notamment à cause des poursuites judiciaires dont il fait l'objet pour des orgies qu'il organisait dans une villa avec des prostituées.
Il a été hospitalisé à plusieurs reprises ces derniers mois
Silvio Berlusconi a dit se retirer dans un esprit de "responsabilité nationale", estimant que l'Italie avait "besoin d'unité" alors qu'elle combat une flambée de Covid-19. Mais les médias italiens affirment que sa famille s'inquiète pour sa santé. Premier ministre (avec le parti de centre droit Forza Italia) à trois reprises entre 1994 et 2011, il avait subi une opération à cœur ouvert en 2016 et a séjourné plusieurs fois à l'hôpital ces derniers mois. En septembre 2020, après avoir été hospitalisé 11 jours pour une pneumonie due au Covid-19, il avait raconté avoir échappé de peu à la mort.
Les observateurs doutaient qu'il dispose d'assez de voix pour devenir président parmi le millier de députés, sénateurs et élus régionaux devant désigner le nouveau chef de l'Etat qui succédera à Sergio Mattarella. Le favori est l'ancien chef de la Banque centrale européenne et actuel Premier ministre, Mario Draghi, à la tête d'un gouvernement d'union nationale. Mais l'issue du scrutin, qui se tient à bulletins secrets, est réputée difficile à prédire.
seneweb
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