La Mauritanie a fermé ses frontières avec le Mali. Selon Le Quotidien, cette décision, rendue publique hier dimanche et pouvant être doublement interprétée, s'explique par le fait que Nouakchott se veut solidaire de la communauté ouest-africaine.
En effet, la Mauritanie n’a pas intérêt à froisser ses amis de la CEDEAO, au regard de ses ambitions économiques. En plus, la Mauritanie n’a pas envie d’avoir un voisin dirigé par une armée.
Ce qui fait dire à l’expert mauritanien, Zakaria Ould Amar, que les autorités de son pays auront du mal à s’afficher d’un côté ou de l’autre. «Actuellement, Bamako ne peut compter que sur Conakry et Alger dans une moindre mesure.
La Mauritanie accueille, depuis l’éclatement de la crise politico-sécuritaire au Mali, des milliers de réfugiés. L’Algérie a facilité la signature de l’Accord de paix et de réconciliation inter-malien.
Ces deux États partagent en outre de longues frontières avec le Mali. Or, la Mauritanie, qui a rompu avec la CEDEAO en 2000, a tout fait durant les dernières années pour retrouver un statut d’observateur.
En 2017, Nouakchott a signé avec la CEDEAO un accord sur la libre circulation des personnes et des biens.
seneweb
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