La Chine a annoncé un durcissement de la régulation pour les entreprises qui vont chercher des capitaux à l'étranger, une façon notamment pour Pékin de mettre fin à une faille juridique.
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La nouvelle réglementation concerne surtout les entreprises dans le domaine des nouvelles technologies qui souhaitent aller chercher des capitaux hors de Chine. Jusqu'à présent, elles contournaient l'interdiction qui leur était faite en créant des sociétés miroirs. C'est ce que qui a permis notamment à Alibaba, le géant du commerce en ligne de s'introduire à la bourse de New York en 2014 et de lever 25 milliards de dollars.
Mais dans un contexte de vives tensions avec les États-Unis, Pékin veut mettre un coup d'arrêt à ces pratiques.
Ces entreprises devront donc désormais s'enregistrer auprès de l'Autorité nationale de réglementation des valeurs mobilières. Cela permettra notamment à Pékin de contrôler les données de ces entreprises en plafonnant à 30 % les parts qui pourront être détenues par des investisseurs étrangers.
Une liste a été établie de secteurs sensibles auxquels ces investisseurs ne pourront plus librement avoir accès. La Chine en compte 31 dont les logiciels et les technologies de l'information. C'est la fin en tout cas d'un flou juridique dont Didi, le géant chinois des VTC, a fait les frais début décembre. Le groupe a dû se retirer de Wall Street cinq mois après son introduction en Bourse. Celle-ci avait entraîné les foudres de pékin et une enquête administrative.
RFI
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