Dans une allocution postée sur les réseaux sociaux, Christiane Taubira a finalement annoncé, vendredi ,qu'elle envisageait de se présenter à la présidentielle et donne "rendez-vous à la mi-janvier" à ses sympathisants pour répondre à "l'impasse" d'une gauche plus que jamais divisée.
Alors qu'elle fait planer le doute sur sa participation à l'élection présidentielle, l'ex-ministre française de la Justice Christiane Taubira a finalement annoncé vendredi 17 décembre, dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, qu'elle "envisageait" une candidature au scrutin d'avril prochain.
Cette annonce intervient alors que toutes les enquêtes d'opinion sur les intentions de vote donnent la gauche éliminée dès le premier tour.
"Il y a des candidatures de personnes de grande valeur, pour qui j'ai de l'estime et de l'amitié. Mais je constate l'impasse", déclare Christiane Taubira dans son message. "J'ai toujours dit que je prendrais mes responsabilités ; pour cela, j'envisage d'être candidate à l'élection présidentielle de la République française."
Ses forces dans "l'union"
"Je ne serai pas une candidate de plus, je mettrai toutes mes forces dans les dernières chances de l'union", a-t-elle ajouté en donnant "rendez-vous à la mi-janvier".
La candidate soutenue par le Parti socialiste (PS), Anne Hidalgo, a lancé le 8 décembre un appel à l'organisation d'une primaire, vite rejeté par ses principaux rivaux à gauche, l'écologiste Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, soutenu par la France insoumise (LFI), et le communiste Fabien Roussel.
Parallèlement, l'initiative de la "primaire populaire", lancée par des militants de gauche en vue de "désigner la personnalité la plus à même de porter les valeurs écologiques, démocratiques et sociales et de rassembler autour d'elle", revendique à ce jour près de 300 000 inscriptions en vue d'un scrutin en ligne prévu du 27 au 30 janvier.
france24
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