Au Sénégal, en moyenne près de 900 personnes meurent sur les routes. Des accidents qui coûtent à l'Etat près de 163 milliards de francs CFA par an.
Mais outre l’insécurité routière, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) estime que Dakar est la deuxième capitale la plus polluée au monde. Ce qui constitue la quatrième cause de décès dans le pays.
«Dakar regorge déjà presque 70 % de la population. Donc, avec le nombre de véhicules et l’activité économique, ces chiffres peuvent être réels», a déclaré sur la Rfm Sira Badji, chargée du volet pollution de l’air au projet Pagotrans (Programme d'appui à la gouvernance dans le secteur des transports terrestres).
Elle s’exprimait en marge d’un atelier sur l’insécurité routière et la pollution dans le secteur du transport.
Elle ajoute : «On se rend compte qu’au niveau des structures sanitaires, beaucoup de gens souffrent de problèmes d’infections respiratoires aigües. La pollution est la quatrième cause de décès, soit plus que le paludisme.»
Pour sa part, Bassirou Niasse, expert en sécurité routière, soutient que «par an, on est à 872 victimes exactement. L’Oms est aux alentours de 3 000 décès. Je pense qu’au Sénégal, on peut facilement passer à peu près à 1 000 décès par an».
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