Le gouvernement a annoncé l’interdiction d’entrer sur le territoire de tout ressortissant étranger à partir de mardi, quelques semaines seulement après avoir assoupli les restrictions à ses frontières.
L’assouplissement n’a duré que trois semaines. Le Japon a décidé de fermer de nouveau ses frontières pour lutter contre la menace du nouveau variant du coronavirus Omicron, qui semble se diffuser sur la planète.
« Nous allons interdire toutes les [nouvelles] entrées de ressortissants étrangers du monde entier à partir du 30 novembre », a annoncé, lundi 29 novembre, le premier ministre, Fumio Kishida, devant la presse. Les Japonais revenant de neuf Etats d’Afrique australe et de pays où des infections au nouveau variant ont été recensées devront quant à eux se soumettre à « de strictes mesures d’isolement en fonction des risques », a précisé M. Kishida.
Le Japon, qui a mis en place des restrictions à ses frontières dès le début de la pandémie, avait assoupli au début de novembre ses mesures pour les voyageurs d’affaires, les étudiants et les stagiaires étrangers, mais reste fermé aux touristes.
Les inquiétudes et inconnues du nouveau variant Omicron
L’OMS plaide pour maintenir l’ouverture des frontières
Le gouvernement nippon avait annoncé dès vendredi l’allongement à dix jours de l’isolement à l’hôtel pour les visiteurs en provenance d’Afrique du Sud, du Botswana, d’Eswatini, du Lesotho, de Namibie et du Zimbabwe arrivant au Japon. Tokyo a étendu cette mesure ce week-end pour les visiteurs arrivant du Malawi, du Mozambique et de la Zambie.
Identifié pour la première fois en Afrique du Sud, le variant Omicron a poussé de nombreux pays à fermer leurs frontières à l’Afrique australe alors qu’ils venaient parfois à peine de se rouvrir au monde.
Au-delà de l’Afrique australe, des contaminations à cette nouvelle souche ont été détectées dans les pays du G7, du Canada à l’Italie, en passant par la Grande-Bretagne et l’Allemagne. L’apparition du variant Omicron a été jugée « préoccupante » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui plaide cependant pour un maintien de l’ouverture des frontières.
Le monde
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