Le 1er mai, jour de la fête du travail, est souvent l'occasion de célébrer les réussites des travailleurs et des entreprises. Jadis source d'emplois abondants, l'usine de Diourbel est aujourd'hui quasiment paralysée. Selon un mémorandum obtenu par la rédaction de BaolTimes, cette situation critique est le résultat de deux facteurs principaux : le manque d'approvisionnement en graines d'arachide et des équipements industriels obsolètes.
L'usine SONACOS a connu des difficultés grandissantes depuis plus de dix ans, principalement dues à l'exportation massive de graines d'arachide vers des pays comme la Chine, le Vietnam et les pays du Maghreb. Cet exode des matières premières a entraîné une chute de la production locale, laissant les équipements sans travail.
Le document consulté par notre rédaction souligne également que l'année dernière, le stock de graines collectées était de 22 000 tonnes. Ces graines sont restées intactes, mais elles se sont dépréciées à cause de l'absence de machines opérationnelles. Les ateliers vieillissants ne parviennent plus à traiter les récoltes, mettant en péril l'ensemble de la chaîne de production.
La situation à SONACOS reflète des défis majeurs pour l'industrie de l'arachide au Sénégal. Le pays, autrefois leader dans ce secteur, voit sa compétitivité s'effriter face à la concurrence internationale. Les employés et la communauté locale de Diourbel se demande ce que l'avenir leur réserve. Beaucoup espèrent que des investissements dans la modernisation des équipements et une meilleure gestion des ressources pourraient relancer l'activité.
Les appels pour un soutien gouvernemental et des initiatives privées se multiplient, mais jusqu'à présent, aucune mesure significative n'a été prise pour sauver l'usine de Diourbel.
baoltimesnews : Thales Ndiaye
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