Lors de la visite du ministre de l'Enseignement supérieur au site de l'université Alioune Diop à Diourbel ce mardi, les étudiants ont saisi l'occasion pour lui présenter une liste de doléances dénonçant les conditions précaires dans lesquelles ils étudient et vivent.
Le site, qui accueille près de 500 étudiants provenant de diverses régions du Sénégal et d'autres pays, présente des défis majeurs tant sur le plan social que pédagogique. Selon les témoignages des étudiants, la majorité d'entre eux vivent hors du campus à cause du manque de logements universitaires. "Ils payons l'eau, l'électricité et le logement", explique Fally Sarr, étudiant en deuxième année de licence.
Les installations de restauration ne sont pas à la hauteur, avec des normes d'hygiène douteuses. "Les serveurs ne portent même pas de blouses ni de gants", a-t-il ajouté.
Sur le plan pédagogique, la situation est également préoccupante. Les étudiants décrivent un amphithéâtre trop petit, un manque de tables-bancs, et l'absence de toilettes adéquates au rez-de-chaussée. Les climatiseurs ne fonctionnent pas depuis l'année dernière, et les étudiants sont confrontés à des problèmes d'éclairage. Les prises électriques exposées posent également un danger. De plus, les sujets d'examen sont souvent remis aux étudiants au dernier moment.
Le porte-parole des étudiants a souligné que les promesses de résoudre ces problèmes restent lettre morte. "Nous en avons marre des promesses, car le site manque presque de tout", a-t-il déclaré. Le site étant situé dans une zone éloignée, les étudiants disent être exposés à divers risques, y compris la présence de serpents et d'autres dangers potentiellement mortels.
Face à cette série de doléances, le ministre de l'Enseignement supérieur a promis de prendre des mesures pour améliorer les conditions de vie et d'études des étudiants du site de Diourbel. Nous y reviendrons tout à l'heure
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