Un enseignant surpris en train de violer une élève en classe

Le parquet du tribunal criminel de Mafanco a requis hier, mercredi 7 février 2024, 15 ans de réclusion criminelle contre Alpha Abdoulaye Bah, enseignant de profession. Il est accusé d’avoir violé une élève âgée de moins de 16 ans dans une salle de classe au moment des faits. Ces faits sont prévus et punis par l’article 268 du code pénal, rapporte un journaliste de Guineematin.com qui était sur place.

En détention préventive à la maison centrale de Conakry depuis le 12 février 2020, Alpha Abdoulaye Bah a commis cet acte ignoble courant 2019 dans une école où il était le directeur des études et en même temps professeur d’économie.

Selon nos informations, c’est aux environs de 16 heures qu’Alpha Abdoulaye Bah a été surpris en train de commettre des actes sexuels en classe avec une élève de la 7ème année, grâce à la vigilance de monsieur Ndiaye, Directeur Général de cette école privée.

Selon la victime, avant l’acte, Alpha Abdoulaye Bah caressait ses seins et ses fesses. Après l’acte sexuel, elle dit avoir constaté l’écoulement du sang. En rentrant à la maison, elle a jeté son slip entassé de sang.

À la barre, cet enseignant âgé d’une trentaine d’années, a avoué sans détour sa forfaiture.

« Je vais vous dire la vérité. J’ai fait des attouchements sexuels avec elle. Après les évaluations tout le monde était rentré, monsieur N’Diaye m’a chargé de fermer les salles de classes. C’est en ce moment que j’ai trouvé NOB assise seule en classe en train de pleurer. Je me suis approché d’elle pour lui faire des attouchements sexuels. Quand j’ai faisais des attouchements avec ses seins elle baissait sa tête, quand j’ai introduit mon indexe dans son vagin, elle a pleuré parce qu’elle avait honte. C’est dans ces circonstances que monsieur N’Diaye nous a surpris. Du coup, il a appelé le fondateur pour lui raconter les faits. En vrai dire, si monsieur N’Diaye ne venait pas, j’allais passer à l’acte sexuel. Le lendemain, je suis revenu donné cour dans la même école. Ils (DG et fondateur) m’ont suggéré de déposer ma lettre de démission. Un jour, le fondateur m’a appelé de venir prendre mon salaire. Quand je suis arrivé, le grand frère de la fille me menaçait de mort avec le couteau. C’est monsieur NDiaye qui m’a aidé de sortir sinon il allait me faire du mal. C’est dans une école chrétienne où j’ai arrêté puis déféré », a-t-il relaté.

La Guinée