Une scène inhabituelle s'est déroulée ce dimanche à l'hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel. La ministre de la Femme et de l'Action sociale, Marie Khémèss Ngom Ndiaye, a tenu une intervention sans détours envers le personnel médical et de maintenance de cet établissement de santé.
La visite de la ministre a eu lieu dans le cadre de la clôture du mois d'octobre rose à Diourbel, mais a rapidement évolué vers une session d'échanges directs et sans complaisance avec le personnel hospitalier. Marie Khémèss Ngom a livré un discours direct et pointu, principalement adressé au directeur de l'hôpital, aux médecins et à l'ensemble du personnel de l'établissement, les appelant à intensifier leurs efforts.
Le cœur de son intervention a été consacré à la qualité de la prise en charge des malades, mettant l'accent sur plusieurs points cruciaux : l'accueil, la réactivité en cas d'urgence, la précision du diagnostic, l'entretien des équipements médicaux et le maintien d'un environnement hospitalier sain. Cependant, la ministre a surtout insisté sur une approche plus humaine, encourageant le personnel à privilégier l'observation et le soin attentif des patients plutôt que de se concentrer uniquement sur les analyses médicales, scanners et autres examens.
Par ailleurs, Marie Khémèss Ngom est revenue sur le matériel offert à la structure. Malgré la nature de ces équipements, la ministre a souligné la nécessité pour le personnel de l'hôpital de les utiliser de manière efficiente et adéquate, insistant sur le fait que le véritable impact se mesure dans la manière dont ces ressources sont mises à contribution pour améliorer les soins aux patients.
Il est évident que cette visite inopinée de la ministre a laissé une empreinte forte et soulève des questions importantes sur les pratiques médicales actuelles et les priorités dans la prestation des soins de santé dans la région. Le débat sur l'approche plus humaine et attentive dans la prise en charge des patients promet de perdurer au sein de l'Hôpital Lübke de Diourbel.
Selon Marie Khémèss Ngom ndiaye, l'organisation et la méthode reste à cultiver
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