Sur le continent africain, le sentiment anti-occidental gagne du terrain et alimente le soutien populaire aux coups d’Etat : les Européens et les Américains doivent donc s’abstenir d’interférer, plutôt que de tenter par tous les moyens et à tout prix de rétablir la démocratie, affirme l’économiste Rabah Arezki dans une tribune au « Monde ».
Une série de coups d’Etat militaires ont éclaté au Burkina Faso, en Guinée, au Mali et, en juillet, au Niger. Les pays occidentaux, dirigés par la France et les Etats-Unis, sont vent debout et perçoivent le renversement au Niger comme celui de trop : les deux pays ont suspendu leur aide au développement à destination du pays ; ils ont également soutenu l’idée d’une intervention militaire potentielle de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), même si les Etats-Unis semblent reculer sur le sujet.
Le Monde Fr
- Se connecter ou s'inscrire pour poster un commentaire