Une nouvelle stratégie de développement durable de l’aquaculture d’un coût global de 129 milliards de francs Cfa d’ici 2033, a été validée vendredi par l’Agence nationale de l’agriculture (ANA) en partenariat avec l’USAID.
‘’L’aquaculture constitue une réelle alternative à la pêche qui fait face à une surexploitation des ressources halieutiques et à la raréfaction progressive de certaines espèces’’, a indiqué Pape Sagna Mbaye, ministre des pêches et de l’économie maritime lors d’un atelier de restitution et de validation de cette nouvelle stratégie.
D’après lui, dans un contexte de ‘’stagnation’’ voire de baisse des captures de la pêche, le besoin ‘’supplémentaire’’ pourrait provenir de l’aquaculture.
‘’La contribution des pêches à la durabilité environnementale, économique et sociale est menacée par une pression de pêche élevée, des pratiques non durables et à cela s’ajoute l’impact des changements climatiques sur les ressources naturelles dans son ensemble’’, a-t-il expliqué.
D’après des chiffres fournis par la FAO, la consommation mondiale en produits halieutiques par habitant et par an est de 20,2 kg. Cette consommation devrait entrainer une augmentation de 15% pour fournir en moyenne 21,4 kg par habitant en 2030.
‘’Au Sénégal, les projections ont montré que les besoins en produits halieutiques de la population en 2025 seront de 107 mille tonnes supplémentaires, pour maintenir la consommation annuelle par habitant qui est de 29 kg supérieur à la moyenne mondiale, a renseigné Pape Sagna Mbaye.
Il a indiqué que c’est l’une des raisons principales de la prise en compte de l’aquaculture dans la nouvelle stratégie nationale de souveraineté alimentaire.
avec APS
- Se connecter ou s'inscrire pour poster un commentaire