Inceste, récit glaçant : le chef de famille de 80 ans violait sa fille puis ses petites-filles
S. Ndoye, un père de famille âgé de 80 ans, avait porté plainte pour diffamation contre sa fille, N. Ndoye, relate Les Echos dans son édition de ce vendredi 26 mai 2023. L’affaire a été jugée hier jeudi, 25 mai, à la barre du tribunal correctionnel.
A la barre, la prévenue aujourd’hui âgée de 35 ans, a maintenu ses accusations, expliquant qu’elle a subi les attouchements de son père dès l’enfance. Au moment de se marier, elle a confié qu’elle a dû en parler à son mari pour qu’il ne soit pas surpris par l’absence de virginité.
Mais, après elle, dit-elle, son père s’est rabattu sur ses petits-enfants : les filles du grand-frère de N. Ndoye. Ne voulant pas que ses nièces vivent le même calvaire qu’elle, elle est allée voir son frère à son lieu de travail. Les résultats de l'examen gynécologique attestent que l'hymen de ces dernières est toujours intact.
Sauf que le pervers sexuel s’intéressait aussi aux filles de la fille jumelle de N. Ndoye. Qui soutient avoir surpris son père introduire sa main sous la couche de sa petite fille de deux ans. Il s’empressait aussi de changer les couches sales de ses petites filles.
Après son récit, le juge, pris par l’émotion, a suspendu cinq minutes avant de reprendre l’audience. Toute l’assistance était attristée.
Appelée à la barre, la maman de N. Ndoye a confié qu’elle était au courant des agissements de son père. Un jour, a-t-elle raconté, elle a surpris son mari, couché sur le lit avec sa petite-fille. En train de regarder un film pornographique, il faisait en même temps des attouchements à la gamine. Mais, il s’est empressé de changer de chaîne à son entrée. Un autre jour, la petite fille était assise à califourchon sur lui, jouant avec ses tétons.
Selon son épouse, le mari donnait des bonbons ou des biscuits aux fillettes pour en faire ses jouets sexuels. La preuve, souligne-t-elle, le mis en cause a mis un sucette dans la bouche de sa petite fille avant d’en faire autant avec son sexe.
Elle faisait comme elle pouvait pour maintenir ses dernières à distance de leur grand-père, jure-t-elle. Mais, pourquoi avoir gardé le silence ? Lui a demandé le juge. Elle a répondu qu’elle avait honte et qu’elle ne voulait pas que les autres membres de la famille soient au courant. C’est ainsi qu’elle a voulu étouffer l’affaire.
Délibéré, le 8 juin.
seneweb
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